Un enquête publiée fin mai par la
Conférence des présidents d'université (CPU) révèle un « Apprentissage de plus en plus valorisé », qui profite en majorité aux catégories sociales les moins favorisées. Deux traits essentiels apparaissent :
Le choix de l'Apprentissage « déterminant »
L’Apprentissage représente pour les jeunes et leurs familles, pour l’emploi et les entreprises un enjeu essentiel. L’enquête menée auprès des apprentis et apprenties dans les universités, souligne les effets positifs de l’apprentissage pour la démocratisation et pour l’élévation du niveau de formation.
34% des apprentis étaient boursiers avant de devenir apprentis
Cette formation profite en majorité aux enfants dont les parents ne sont pas issus des CSP+ (56% des citations, avec la CSP « employés » citée par 41,4%). 34% des apprentis étaient boursiers avant de devenir apprentis.
Sans l’Apprentissage, 30% des apprentis n’auraient pas poursuivi leurs études
L’Apprentissage est un véritable choix de la part des étudiants (86% des répondants), qui plébiscite l'insertion dans l’entreprise (74,2% des répondants). L'enquête montre que sans l’apprentissage, 30% des apprentis n’auraient pas poursuivi leurs études en formation initiale, que ce soit au niveau Licence ou au niveau Master.
Ces deux effets positifs sont confortés par le taux d'insertion excellent dans l'entreprise après un diplôme en Apprentissage : 95 %, supérieur de 4 points par rapport aux diplômés sous statut étudiant (91 %).
A quelques jours des arbitrages du Gouvernement sur le niveau de prise en charge des contrats d’apprentissage pour 2022, pour la CPU ces éléments rendent indispensable le maintien d’un soutien de l'Apprentissage à l’université, dans le 1er cycle comme dans le 2eme cycle.